Une multitude d’animaux nous entourent. Nous voyons souvent leurs traces et parfois nous les rencontrons.
Comme vous tous, je pense, habitants de ce petit vallon de la rue de la Pauze, nous profitons pleinement de notre environnement exceptionnel. Des bois magnifiques aux multiples chemins, un petit ruisseau qui chante à nos oreilles, même si cet été il fut longtemps à sec, et une multitude d’animaux qui nous entourent, discrets, mais dont nous trouvons la trace dans nos jardins et que nous avons parfois le bonheur de rencontrer.
Un matin à mon réveil j’ai aperçu sur le rebord de la fenêtre de ma cuisine un animal que j’ai d’abord pris pour un chat. Il s’agissait en fait d’une fouine qui s’est prestement enfuie. Je suis sortie sur ma terrasse et je l’ai vue m’observer longuement puis elle est partie. Elle était magnifique, fine avec ses grands yeux, ses petites oreilles pointues, son plastron blanc et sa fourrure soyeuse. Je n’en ai plus jamais vu mais je sais qu’elle est là quelque part et cela me réjouit.
Un jeune renard a traversé notre rue au niveau du cimetière un soir.
La salamandre habite notre jardin, nous en trouvons tous les ans en vidant les skimmers de la piscine. Depuis combien de temps est-elle là ? Nous n’en savons rien mais une fois sortie de l’eau, après quelques minutes, elle s’en va rejoindre tranquillement son abri sous la margelle.
Nous avons eu aussi une année un hérisson qui venait sur la terrasse, en notre présence, manger les croquettes de notre chat. Nous ne l’avons plus revu après la disparition de notre chat.
Et puis nous avons, bien présents, de multiples oiseaux dont le gazouillis nous enchantent (une réserve cependant pour les pies qui jacassent très bruyamment).
La chouette ou le hibou se manifestent le soir à l’heure où nous fermons nos volets. Dans la journée nous entendons, et parfois apercevons, d’autres oiseaux plus petits et plus craintifs.
Ceux-là c’est l’hiver qu’on les voit le mieux lorsque nous remplissons les mangeoires de graines de tournesol et de boules de graisse et c’est toujours le même émerveillement.
Toutes les Mésanges sont là : à longue queue, huppée, noire, nonette, bleue, charbonnière qui mangent toujours en hauteur
et le chardonneret, plus rares, préfèrent aussi les mangeoires l’hiver.
Les merles, les pinsons, les tourterelles mangent au sol les graines qui sont tombées et se régalent des fourmis, vers de terre et autres insectes qu’ils picorent sur la pelouse. Le rouge gorge alterne entre mangeoires et sol.
Tous ces oiseaux sont fidèles au rendez-vous hivernal. En début de printemps, avant que les mangeoires soient remisées, d’autres oiseaux nous ont rendu visite ces dernière années mais certains depuis 2 ans manquent à l’appel : le Bouvreuil pivoine, le Verdier, le Gros-bec, le Pic vert, le Pic épeiche et les Grives notamment.
Tous ces oiseaux sont magnifiques mais très difficiles à photographier.
A part les photos des mésanges bleue , de la tourterelle et du merle et des pinsons, j’ai trouvé les autres photos sur internet. Si parmi vous il y a des photographes amateurs, n’hésitez pas à envoyer par mail au bureau AH-Pauze vos photos pour les publier dans la galerie photo des adhérents AH-Pauze.
Mars.23 par FrançoiseMoulin d’AH-Pauze. L’association des habitants de la rue de la Pauze à Royat pour la protection de l’environnement et la préservation de la qualité de vie du quartier de la Pauze. Accéder au site AH-Pauze, contacter le bureau AH-Pauze ou s’abonner à la newsletter AH-Pauze.
Belle prause et intéressante description.